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Evidemment il n'y a pas de dégrippant magique, ni de vaccin, sans mauvais jeu de mots, mais 2009 restera comme une année de transition entre deux situations de marché opposées : une période euphorique, tant en matières premières qu'en machines commandées, et une période où la notion d'équilibre montre toute sa fragilité. Certains blâment l'inertie des outils de fabrication. D'autres les stocks sur parc ou le manque de trésorerie disponible... Chaque acteur a ses préoccupations, mais n'oublions pas qu'au final le plus fragile reste le premier maillon de la chaîne : l'agriculteur.
Heureusement, comme dit le dicton, "rien n'arrête le progrès". Malgré ce contexte, 2009 a réservé son lot de salons et d'innovations. Evidemment les investissements sont plus raisonnés, moins impulsifs, et "moins plaisirs". L'offre s'adapte aussi. Elle s'adapte même en adoptant des positionnements extrêmes. De nombreux constructeurs ont en effet augmenté le niveau technologique de leurs machines haut de gamme pour optimiser encore leurs performances. Mais un nombre impressionnant de machines économiques, pour ne pas dire "low cost", à l'instar de la Logan en automobile, ont, dans le même temps, débarqué sur le marché. Un positionnement aujourd'hui légitime, qui répond à un besoin. Et puis, il y a les perspectives créées par l'introduction des nouvelles énergies dans le machinisme : hydrogène, biogaz, énergie électrique... Les portes sont désormais ouvertes et qui mieux que le secteur de l'agriculture peut relever ce défi ?
Ce coup d'oeil dans le rétro ne serait bien sûr pas complet sans aborder les évolutions des réglementations s'appliquant au monde agricole : immatriculations, contrôle pulvé, loi de modernisation de l'économie... Des évolutions certes contraignantes, mais n'étaient-elles pas nécessaires ?
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