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Syngenta finance à hauteur d’un million d’euros la création d’habitats
spécifiques pour les pollinisateurs dans huit pays européens. (© DR)
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Entre 2001 et 2006, au Royaume-Uni, Syngenta a sponsorisé the Buzz Project, géré par la Farmed Environment Company, sous la surveillance du Centre for ecology and hydrology. L’expérience avait pour but de confirmer l’action positive de la création d’espaces préservés spécifiques sur les populations de pollinisateurs sachant la disparition des bourdons directement liée à celle de leurs sources de nourriture (pollen et nectar).
Le succès du Buzz project a convaincu les partenaires de l’intérêt de son déploiement à plus grande échelle. L’Operation bumble bee a, ainsi, rassemblé 570 agriculteurs anglais autour de la création de plus de mille hectares d’habitats spécifiques. En effet, les résultats obtenus au Royaume-Uni montrent qu’une jachère mellifère semée a un impact plus fort sur le développement de la biodiversité qu’une prairie naturelle ou une jachère spontanée. «
L’intervention de l’homme apporte un plus par rapport au laisser faire », confirme André Fougeroux de Syngenta.
La filière melon impliquée en France
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Des chiffres alarmants à l’origine du projet Bumble Bee :
- Déclin de 70 % du nombre de bourdons en trente ans, surtout ceux vivant sur des terres cultivées.
- Disparition complète d’une espèce, trois espèces au bord de l’extinction.
- Seulement six espèces présentes couramment.
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En 2009, Syngenta souhaite élargir le champ d’action à huit pays européens (Suisse, Espagne, Allemagne, Hongrie, France, Italie, Portugal, Royaume-Uni). La firme contribue donc à «
l’Opération pollinisateurs en partenariat avec les gouvernements, des universités, des Ong, en impliquant les apiculteurs, avec l’objectif de création de 10 000 ha de bandes enherbées ». Un partenariat avec la filière melon démarre en France cette année avec comme action concrète l’implantation de bandes fleuries cultivées avec des espèces sélectionnées. Les partenaires veilleront au suivi et à l’analyse de l’opération pour évaluer son impact sur la fertilisation des melons et l’évolution des populations de pollinisateurs.
