La biomasse des colzas a fortement diminué au cours de l’hiver vu l’écart de pesée par rapport à celle du mois de novembre. Le 10 décembre avant la baisse des températures, puis une deuxième fois le 5 février, j’ai réalisé, avec un scanner embarqué sur un tracteur, une pesée de mes parcelles de colzas en passant tous les 24 m. Ce scanner mesure le Ndvi, indice corrélé avec la biomasse. On peut ainsi établir une cartographie détaillée de la matière verte de la parcelle. Ces deux mesures permettent de moduler la fumure azotée au sein de la parcelle.
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Au 10 décembre, la biomasse moyenne atteint 1.240 g/m² et une fumure azotée théorique de 137 unités, selon le calcul avec la réglette colza.
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La mesure du 5 février donne une mesure de biomasse moyenne à 670 g/m² et la réglette colza estime la fumure azotée à 176 unités.
Le graphique montre que la biomasse dépasse 998 g/m² pour 50 % de la surface et n’atteint pas 500 g pour 26 %.
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Les températures négatives de cet hiver ont diminué la biomasse de la parcelle de 570 g/m², soit une perte de 45 %.
Afin de déterminer si ce sont les gros ou les petits colzas qui ont perdu le plus, le graphique ci-dessous montre l’évolution du poids de la biomasse au cours de l’hiver pour chaque point géoréférencé.
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La perte diffère selon la grosseur des colzas. Au cours de l’hiver la proportion de perte est plus importante sur les colzas à 2 kg que pour les colzas à 500 g comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous.
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La double pesée est donc très importante pour réaliser un calcul du bilan azoté au plus juste.