![]() Souvenir : l'Emb aux invalides lors du lancement de la grève (© Terre-net Média) |
Par ailleurs, les deux syndicats tiennent à ce que l’observatoire des prix et des marges ne soit pas une coquille vide et demandent à ce qu’il ait pour mission de :
- gérer les volumes en France en concertation avec les autres pays européens dans le cadre d’un organisme européen similaire,
- se doter d’un référentiel permettant de déterminer le prix du lait en fonction de son coût de revient.
Les autres combats de la confédération paysanneAvec un tiers des surfaces éligibles en moins, le nouveau zonage des Ichn et de la Phae ne passe pas. |
Les deux syndicats demandent aussi que les interprofessions comprennent des représentants des consommateurs et de la grande distribution.
Enfin, moteur de la réforme de la Pac, le gouvernement français doit faire de la Lma, toujours selon les deux syndicats, un texte de référence pour l’ensemble de l’Union inscrivant en préliminaire que « le droit à la souveraineté alimentaire doit conduire l’agriculture à sortir de l’Omc au nom de l’exception "agriculturelle"».
Tout autre son de cloche à la confédération paysanne à propos de loi de modernisation agricole. « Les européens sont les derniers à croire que l’Organisation mondiale du commerce protège les agriculteurs. Et l’Union européenne est le dernier bastion libéral de l’agriculture avec le Brésil et la Nouvelle Zélande ».
« La Lma va en contre sens de l’histoire». Tel qu’il est présenté, il traduit une nouvelle fois « le retrait de l’action de l’Etat et même, une financiarisation et une précarisation de l’agriculture : le stockage public serait remplacé par les marchés à terme et la contractualisation n’est qu’un contrat à durée déterminée de cinq ans »
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« Enfin, le statut d’agriculteur entrepreneur est un nouveau filtre pour écarter de la profession encore plus d’agriculteurs. Au final, le projet de loi se résume à un plan de licenciement. »
Le nouvel office du lait européen? Ca avance.Pour se réapproprier le contrôle de la production de lait, l’European milk board se réunira mardi à Bruxelles pour avancer sur son projet d’office européen du lait. Il serait au niveau européen le partenaire incontournable pour négocier avec les industriels le prix du lait payé aux exploitants. Près de 50 % de la production de lait allemande ferait déjà l’objet d’une préadhésion. En France, le ratio serait de 20 %. Les éleveurs s’engagent, une fois le nouvel office de lait créé, à verser leurs cotisations volontaires obligatoires (Cvo) à la nouvelle organisation et non plus au Cniel. |