« Des réponses ont été apportées à toutes les questions scientifiques, particulièrement celle concernant la santé », au sujet de ce produit, l'Amflora du groupe allemand Basf, a affirmé le commissaire à la Santé et à la protection des consommateurs, le Maltais John Dalli. « Notre devoir est d'utiliser tous les conseils professionnels à notre disposition » pour rendre des décisions, mais « nous devons continuer à aller de l'avant dans la nouvelle ère des nouvelles technologies », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. « Tout délai (supplémentaire pour l'autorisation) aurait été tout bonnement injustifié » a-t-il ajouté.
Bruxelles a autorisé mardi la culture de la pomme de terre Ogm de Basf pour un usage industriel, la fabrication de papier, et également pour l'alimentation animale. Elle s'est notamment appuyée sur un avis favorable de l'Agence européenne de sécurité des aliments (Aesa). La Commission européenne n'avait plus donné son feu vert à une culture Ogm en Europe depuis 1998 et le maïs Ogm de Monsanto, le MON 810, dont la propre autorisation est arrivée à échéance il y a deux ans, est toujours en attente de renouvellement.