 En France, les stocks de blé et d'orge pèsent toujours sur le marché. (© Terre-net Média)
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Selon la dernière lettre économique de l’Agpm, la situation mondiale, sur le marché du maïs, évolue peu. Les opérateurs restent attentifs aux fluctuations du dollar comme de l’euro, et notamment à la résolution de la crise financière grecque. Aux Etats-Unis, les industriels de la filière éthanol devraient confirmer l’augmentation de l’incorporation de maïs, alors que les semis pourraient pâtir de conditions climatiques difficiles. L’Amérique du Sud confirme, quant à elle, ses bons rendements et l’Argentine devrait ainsi exporter plus de 10 millions de tonnes de maïs.
En Europe, l’Ukraine avait exporté, fin janvier, 3,1 Mt de maïs, soit 60 % du prévisionnel annoncé par divers analystes. Le volume de maïs exporté par l’Ukraine devrait ainsi dépasser les 5 Mt sur la campagne, à destination des pays du pourtour méditerranéen principalement comme l’Egypte, la Syrie, Israël, la Libye et l’Espagne. Pourtant, les problèmes entre les exportateurs et le gouvernement n’ont toujours pas trouvé de véritable issue.
En France, le marché s’active quelque peu grâce aux achats des amidonniers et fabricants d’aliments du bétail même s’il reste engorgé par les stocks de blé et d’orge.