« L’heure est à l’indemnisation des victimes et à la réparation des dégâts. Des moyens exceptionnels seront déployés par les compagnies d’assurance afin que les sinistres d’un montant supérieur (à 2000 €, ndlr) fassent l’objet d’une expertise la plus rapide possible. Les compagnies d’assurance vont mobiliser tous les experts disponibles pour que les évaluations des sinistres se fassent dès maintenant. »
 On dénombre aujourd’hui 192 exploitations agricoles inondées en Vendée et 350 en Charente-Maritime. (© DR) |
Pour le recensement des calamités agricoles, Nicolas Sarkozy affirme qu’il se terminera pour la fin du moi de mars.
Le fonds de prévention des risques majeurs, ou fonds Barnier prévu pour ce type de circonstance, ne couvre aujourd’hui que les crues torrentielles. Nicolas Sarkozy souhaite qu’il prenne en compte tous les types de phénomènes climatiques « et notamment par submersion marine ». Les amendements apportés sur la loi Grenelle 2 devraient être réalisés, selon le président, cet été.
« Les agriculteurs ont été une fois de plus durement touchés. Une partie des dommages va être indemnisée par les compagnies d’assurance, en particulier les pertes de récoltes immédiates pour les grandes cultures ou les dégâts sur les bâtiments. Quand aux pertes non assurables, je vous l’annonce, elles feront l’objet d’une indemnisation par l’Etat. C’est le cas des dégâts occasionnés sur les prairies, c’est le cas aussi des travaux de remise en état des terres en culture, pour réduire la quantité de sel présent dans le sol. L’Etat procèdera à l’indemnisation de ces pertes et des travaux de remise en état des sols par le fonds national de garantie des calamités agricoles, sur la base des règles d’utilisation de ce fonds. » Pour le recensement des calamités agricoles, Nicolas Sarkozy affirme qu’il se terminera pour la fin du moi de mars.
Bruno Le Maire a dégagé une enveloppe de 100 millions d’euros
Au niveau national, Nicolas Sarkozy a rappellé que « Bruno Le Maire a dégagé une enveloppe de 100 millions d’euros pour soutenir la souscription de contrats d’assurance par les agriculteurs. La loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche renforcera ce soutien au développement de l’assurance contre les aléas climatiques en agriculture ».
Pour le président de la République, cette nouvelle catastrophe en Vendée illustre l’intérêt de développer et de s’appuyer sur des pratiques assurancielles pour faire face à ces aléas. « Face à l’urgence de la situation financière de chaque exploitant agricole, 2 millions d’euros de prise en charge de cotisations dues à la Msa viennent d’être débloqués. Trois millions d’euros de prise en charge d’inérêts d’emprunt viennent d’être délégués aux préfets de Charente-Maritime et de Vendée qui se tiennent à la disposition des agriculteurs. »
