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Le maïs français trouve preneur chez les Fabs ou amidonniers
d’Europe du nord, ainsi que sur les marchés d’Afrique du nord
malgré l’arrivée progressive du produit argentin. (© Terre-net Média)
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Dans sa dernière lettre économique, l’Agpm fait le point sur les incertitudes concernant les emblavements dans les différents bassins de production mondiaux. Les craintes de crue aux Etats-Unis, qui perturberaient les semis, ont pesé sur les cours à Chicago. Pour l’Union européenne, Stratégie grains table sur une
« érosion du potentiel de production céréalière de l’ordre de 600 000 t, tenant compte des conséquences de la vague de froid dans certains états (Allemagne, Pologne, Roumanie…) et des révisions des estimations d’emblavements dans les îles britanniques ».
En Ukraine, la neige encore présente retarde la reprise des travaux et le ministère de l’Agriculture annonce une baisse de 500 000 t du potentiel national. Certains opérateurs révisent également à la baisse le disponible exportable du pays du fait de la très bonne campagne de commercialisation déjà réalisée. Dans la balance, pèsent cependant le niveau des stocks européens et les volumes (1,5 million de tonnes) de maïs hongrois et d’orge issus des stocks d’intervention de la dernière campagne que la Commission remet sur le marché dans le cadre de l’aide aux plus démunis.
