|
Le deuxième apport d’azote peut concerner les parcelles les plus précoces au stade décollement de l’épi. « Celui-ci peut encore faire l’objet d’un fractionnement en réservant la moitié de la dose au stade 1 nœud, appelé 2 bis, sans oublier la fraction réservée au troisième apport sur dernière feuille. » Un passage supplémentaire « compensé par un gain agronomique sur le risque maladies verse et sur le coefficient de valorisation de l’azote ».
Conditions optimales pour réussir son désherbage
Températures plus douces, sols humides et hygrométries élevées présument de bonnes efficacités pour les traitements herbicides avec un potentiel de réduction des doses. « L’action de l’hiver rend souvent inutile l’application d’une sulfonylurée. On peut envisager l’impasse dans certaines parcelles en nettoyant tout de même la fourrière et le premier train de pulvérisation. » Les deux conseillers préconisent de désherber avant l’apport d’azote, lequel viendrait « nourrir » les adventices. Ils recommandent également de laisser par précaution un délai de 2 ou 3 jours après un herbicide avant d’apporter de l’azote liquide.Enfin, une fois appliqués Archipel ou Atlantis, des sulfonylurées, le chantier azote nettoie le pulvérisateur. Puis, un produit spécifique viendra parfaire le rinçage avant de retourner en toute sécurité dans les betteraves et le colza.
Retrouvez le bulletin « En arpentant champs et prairies » complet, avec notamment les préconisations pour le blé en production intégrée, sur le site de la chambre d’agriculture de l’Oise.