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Préfanage au champ et fours à biomasse
D’abord, le préfanage au champ permet de faire baisser le taux d’humidité de la luzerne de 3,5 %, soit près de 20 % d’énergie économisée en amont. « L’opération, consistant à étaler la luzerne fauchée pour un premier séchage au soleil, avant de l’andainer pour pouvoir la récolter, nécessite une manipulation supplémentaire au champ et implique donc un surcoût de main-d’œuvre : 10 % d’employés supplémentaires en 2009 », explique Josselin Andurand, ingénieur conseil pour Coop de France déshydratation. Par ailleurs, l’utilisation de biomasse plutôt que d’énergies fossiles, de manière partielle ou en totalité, pour faire tourner les fours de séchage, s’applique aujourd’hui dans 21 usines de déshydratationKyoto et les projets domestiques En application du traité de Kyoto, le dispositif des projets domestiques CO2 concerne les projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre initiés dans des secteurs non couverts par le système européen d’échange de quotas de CO2, comme l’agriculture. L’Etat encourage ainsi, en aidant financièrement à faire face aux surcoûts qu’ils engendrent, les efforts de réduction d’émissions engagés par Coop de France déshydratation depuis plusieurs années. L’agrément reçu donne obligation d’apporter tous les ans la preuve, attestée par un organisme certificateur, des économies réalisées. |