 Le géranium peut occasionner d'importants dégâts dans les parcelles de colza. (© Basf)
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En matière de désherbage, Basf Agro rappelle et conseille d’appliquer les règles de base. La première étape consiste à prendre en compte la flore dominante au niveau du bassin de production et de la parcelle. Ensuite, interviennent les outils agronomiques. «
Les faux semis avant le colza favorisent la levée des adventices comme les géraniums, les sanves et les ravenelles », rappelle Mickaël Coquiller, responsable marketing pôle céréales de Basf Agro. Puis, le raisonnement au sein de la rotation. «
Profiter du colza pour contrôler le vulpin et le ray-grass, profiter des céréales pour contrôler les géraniums et les coquelicots. » Enfin, associer aux pratiques les solutions herbicides. «
Après Flight sur céréales, Springbok arrive pour le désherbage du colza. » Et pour accompagner les agriculteurs dans leurs pratiques, Basf Agro crée Atlas désherbage durable, un service pour un conseil qui associe agronomie et solutions phytosanitaires.
Springbok : le dmta-p homologué sur colza
Springbok associe au métazachlore une nouvelle matière active en matière de désherbage du colza, le dmta-p. «
Déjà utilisé pour le désherbage du maïs et du sorgho, le dmta-p apporte une nouvelle réponse à la problématique des adventices du colza, surtout après la disparition de la trifluraline », indique Jean-Pierre Galle, responsable marketing pôle cultures industrielles de Basf Agro. Springbok agit, entre autres, sur capselle, coquelicot, matricaire, géraniums, ainsi que sur ray-grass, pâturin et vulpin, «
de plus en plus difficiles à contrôler dans les céréales, d’où l’importance de bien les maîtriser dans le colza ». «
Le niveau d’efficacité de Springbok, avance Jean-Pierre Galle,
de 10 à 15 % supérieur aux références actuelles, devient le nouveau standard en matière de lutte contre les géraniums, potentiellement très préjudiciables à la culture. »
Interdiction d’utilisation sur sols drainés pour cet hiver
Springbok peut s’employer seul, en mélange avec Novall, ou en programme avec napropamide, en post-semis pré-levée ou post-levée précoce, quand 70 % des colzas ont atteint le stade cotylédons. «
Le mélange avec Novall offre une efficacité supérieure sur gaillet et ombellifère, pour une solution très complète en un seul passage. » En programme, un napropamide en post-semis suivi d’un passage de Springbok interviendra en cas de très forte infestation de géraniums. Les contraintes d’utilisation de produits à base de Dmta-p portent sur la fréquence d’application sur une même parcelle, portée à au moins tous les deux ans.
 "La facturation du service le valorise auprès de l'agriculteur qui s'implique mieux dans la démarche." (© Basf)
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Peu contraignante car les rotations alternant maïs et colza, les deux cultures pour lesquelles Springbok a une homologation, restent rares. » Par contre, Basf Agro a déposé un recours pour la levée de son interdiction sur sols drainés, effective pour 2010.
Atlas désherbage, le conseil global
Après Atlas fongicides, utilisé par cinq distributeurs pour le pilotage de 20 000 ha de blé, Basf Agro lance Atlas désherbage durable, un service animé par les techniciens de distributeurs pour aider à lutter contre les adventices au sein de la rotation et à l’échelle de la parcelle. Un modèle informatique enregistre les informations parcellaires fournies par l’agriculteur : pratiques culturales et matières actives utilisées, mauvaises herbes recensées pour chaque parcelle. Le modèle délivre alors un outil de conseil tenant compte de la gamme de produits du distributeur et des techniques mécaniques et agronomiques de lutte existantes. «
L’agriculteur et son technicien peuvent ensemble définir la meilleure stratégie à mettre en place, à partir d’orientations concrètes en termes d’adventices à contrôler, de risque d’apparition de résistances, de gestion des modes d’action dans la rotation », conclut Jérôme Clair, responsable marketing de Basf.