L’excédent commercial est au « beau fixe »

L’excédent commercial est au « beau fixe »

Le commerce extérieur de nouveau vigoureux(© Terre-net Média)
Selon une étude du ministère de l’agriculture, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 578 millions d’euros en février 2010. Avec l’Union européenne, les exportations reculent deux fois moins que les importations. Avec les pays tiers, l’accroissement des ventes est du même ordre que le repli des achats.

Sur l’Union européenne, l’excédent augmente de 41 millions par rapport à février 2009. L’excédent se réduit en céréales (- 13 %) et est stable en bovins vivants et en boissons. A l’inverse, il augmente en produits laitiers et fromages (+ 10 %), et avec des montants plus modestes, en oléoprotéagineux (colza, et surtout tournesol), et en produits des céréales.

Avec les pays tiers, l’excédent bondit par rapport à février 2009, essentiellement grâce aux produits transformés (+ 116 %). L’excédent s’accroît en boissons alcoolisées (vins et champagnes + 12 %, alcools + 46 %), en produits laitiers (+11 %), et à un moindre niveau en viandes porcines et de volailles (+ 79 %).

Toutes destinations confondues, les exportations de produits transformés progressent de 108 millions par rapport à février 2009. Les produits laitiers progressent, les hausses notamment des laits en poudre écrémés, laits et crème, beurre, lactosérum, l’emportent sur les reculs des fromages et yaourts.

L’excédent cumulé depuis le début de l’année atteint 896 millions d’euros. Par rapport à la période correspondante de 2009, il augmente de 30 % grâce aux pays tiers, avec lesquels un excédent remplace le déficit.

Produits agricoles bruts en février

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 238 millions d’euros en février 2010. Il gagne 23 millions par rapport à février 2009.

Les exportations baissent de 70 millions d’euros, (-6 %). Les céréales sont concernées, avec le recul des ventes de blé dur (- 62 %), de blé tendre(- 6 %), de maïs (- 5 %) et d’orge (- 15 %). Le recul des ventes de graines de colza (- 35 %) est compensé par la hausse de celles de tournesol (+ 39 %).

Les importations baissent de 93 millions d’euros (-10 %). Les achats de maïs et de soja reculent. Ceux des légumes, notamment aubergines et tomates, et de fruits, augmentent très peu.

 

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