Déficit de biomasse au Nord-Ouest

Déficit de biomasse au Nord-Ouest
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Mon modèle repose sur le suivi des Ndvi et des données météo pour 28 villes réparties uniformément sur la France. Le 21 mars dernier a été diffusé le dernier relevé Ndvi. Ci-dessous une analyse a été réalisée par région afin de déterminer le déficit de biomasse de chacune d’entre elles.


Les régions suivies.

Dans le tableau ci-dessous, on peut voir l’évolution de l’indice Ndvi pour chacune des régions depuis le 1er novembre 2009. Cet indice correspond au rapport entre le Ndvi 2010 et le Ndvi moyen de la période 2000-2009. L’indice Ndvi obtenu varie de 0,8 (facteur limitant du rendement par la biomasse) à 1,2 (non limitant du rendement par la biomasse).


(Cliquez sur l'image pour agrandir) (© DR )

 

 


(Cliquez sur l'image pour agrandir) (© DR)

 

Le graphique ci-dessus montre l’indice Ndvi en baisse depuis le début de l’année. Sur les deux dernières semaines, la chute a été considérable, et reflète bien la météo que l’on a eue depuis. Ceci se traduit par des niveaux de biomasse très faibles pour le stade épis 1 cm. La météo actuelle est par contre favorable à la montée des tiges et pourrait compenser le faible taux de biomasse.

 


Photo Ndvi au 21 mars 2010 (© LL)

A ce jour, l’Est et le Sud de la France se retrouvent avec les indices les plus élevés. Toute la partie nord-ouest ressort avec des valeurs très basses. Les valeurs les plus faibles se retrouvent en Eure-et-Loir, Oise, Indre-et-Loire et Ille-et-Vilaine.


Modélisation de l’indice de tallage. (© LL)
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Ci-dessus, la modélisation de l’indice de tallage donne la même carte que celle du Ndvi.

A titre d’exemple, la corrélation entre le Ndvi au 21 mars et le rendement moyen en Eure-et-Loir permet de voir que le rendement de cette année pourrait être affecté. Au 21 mars, le Ndvi était de 0,438. Cette valeur n’a jamais été aussi basse depuis 2000. Elle fait ressortir statistiquement une baisse de potentiel de rendement de plus de 5 quintaux.

Risque maladies pour la France


Piétin (© LL)
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Septo (© LL)
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Cumul t°C (© LL)
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Tous les indicateurs sont au vert, sauf s’agissant de la septoriose, en forte progression depuis le retour des pluies. Cette maladie qui occasionne le plus de dégâts au Nord de la France pourrait faire parler d’elle cette année, car les modèles météo long terme envisagent un printemps humide. Coté rouilles, le Sud ne devrait pas voir cette maladie émerger avant le stade épiaison. Le piétin ne devrait pas occasionner de dégâts cette année.

Ces prévisions sont temporaires puisque les conditions météo des semaines à venir restent déterminantes pour le potentiel final et les corrélations Ndvi-climato et rendement sont les meilleures entre le 25 avril et le 24 juin suivant les régions.

Retrouvez les prévisions et commentaires sur les composantes des rendements pour la France dans l'espace Carte vigilance qualité de l'Observatoire technique de Terre-net.

A lire aussi :

- Ndvi - Le potentiel de rendement déjà affecté dans le Centre

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