 Les critères biophysiques ne sont pas suffisants pour définir les zones défavorisées (© Terre-net Média) |
Il déplore « l'absence totale de référence aux handicaps géographiques, tels que l'isolement » ou le maintien de l’emploi, « qui représentent l'une des principales contraintes auxquelles les zones défavorisées sont confrontées. »
« L'aide aux zones défavorisées doit être maintenue. Avec le paiement unique à l'exploitation dans le cadre de la Pac, cette aide a permis de maintenir la production dans toutes les zones rurales de l'UE, sachant que l'emploi de 27 millions de citoyens dépend de l'agriculture », soulignent les dirigeants agricoles européens.
Ceux-ci demandent dans un communiqué diffusé le 22 avril dernier « que soit menée une évaluation approfondie et prudente des critères suggérés et que l'on envisage la possibilité d'utiliser des critères supplémentaires et/ou une combinaison de ces critères et de seuils adaptés ».
Le Copa-Cogeca invite la Commission à travailler avec les Etats membres pour garantir un système de délimitation approprié.
Promouvoir les produitsLe Copa-Cogeca demande aux décideurs européens de renforcer de façon conséquente la politique de promotion des produits agricoles et agroalimentaires de l'UE. « Les exigences administratives doivent être simplifiées et les processus de sélection des programmes améliorés ». « En outre, une plus grande transparence et une meilleure coordination entre les Etats membres et la Commission européenne sont nécessaires pour que ces programmes deviennent plus efficaces ». En 2008, plus de 85 % de la production agricole et agroalimentaire européenne ont été vendus sur le marché intérieur rappelle le Copa-Cogeca. « Une politique européenne de promotion ambitieuse permettrait à l'Europe de conserver et même d'augmenter ses parts de marché dans les pays tiers, dans le cadre d'une situation de marché de plus en plus marquée par la concurrence ». |
