|
« Une forte attaque peut justifier de déclencher un traitement, ce qui n’est pas le cas actuellement. » Cependant, il s’agit d’en tenir en compte dans le choix de la solution fongicide en cas d’intervention sur septoriose dans ces parcelles. « Bell, par exemple, peut être renforcé avec une dose modulée de pyraclostrobine (Comet) ou de picoxystrobine (Acanto). Le prothioconazole (Joao) est également efficace mais plutôt en fin de gonflement ou début de floraison. »
Septoriose : bien gérer au cas par cas
Pour les parcelles ayant atteint le stade deux nœuds uniquement, on peut synthétiser la situation actuelle et l’évolution attendue selon le tableau ci dessous :
|
Légende
Bleu : hors période de risque
Vert : risque nul, pas d’intervention à prévoir actuellement
Jaune : risque faible => observer les parcelles sinon attendre
Orange : risque moyen => observer les parcelles sinon traiter
Rouge : risque élevé => traitement recommandé
Sur orges d’hiver, les maladies évoluent lentement. Dans les parcelles saines et non protégées à ce jour, une intervention fongicide à base de Joao, seul ou associé, visera en priorité l’helminthosporiose, la rouille naine et les grillures. Quant au régulateur, cette année pouvait éventuellement connaître l’impasse Moddus Médax. Cependant, François Dumoulin ne préconise jamais l’impasse pour l’éthéphon contre la casse du col d’épis. « Une spécialité type Ethéverse sera positionnée entre 0,3 l minimum pour un traitement juste avant sortie des barbes (effet col d’épis) et 1 l pour un traitement à dernière feuille pointante (effet hauteur + col d’épis). »
Retrouvez le bulletin « En arpentant champs et prairies » complet sur le site de la chambre d’agriculture de l’Oise. |