La floraison du colza est en cours sur la moitié nord et se termine sur le sud de la France. La météo a été favorable sur une grande partie de l’Hexagone. Au cours de cette période, la formation du rendement dépend de deux variables : le nombre de siliques par mètre carré et le poids de mille grains. La première variable peut être contrôlée en observant le quotient photothermique (rapport entre rayonnement et température au cours de la floraison). Cette année, les valeurs dépassent légèrement la normale. La deuxième variable importante est le rayonnement reçu au cours du remplissage des grains.
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Ci-dessus le cumul Rgi/t°C pour huit villes de France du stade F1 à F1 j+30. Les deux villes ayant les valeurs les plus faibles sont Dijon et Poitiers, les autres se trouvent au-dessus du 1er quartile.
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Le quotient photothermique n’est pas le facteur limitant cette année. Comme on peut le voir sur la carte ci-dessus, la Bourgogne et le Poitou ont les indices les plus faibles, mais cependant très au-dessus de l’année dernière. Une zone entre la Manche et l’Ile-de-France connaît un indice iP très favorable.
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La région la plus pénalisée à ce jour est la Lorraine. En effet, une succession de phénomènes climatiques ou la présence de ravageurs (gel de mars, charançons) a entraîné une multitude de problèmes dans certaines parcelles.
En règle générale, la biomasse au stade floraison est plutôt en-dessous de la normale. Le rendement moyen pour la France a de grandes chances de ne pas être au niveau de l’année dernière, malgré cette phase de la floraison non limitante cette année. Le remplissage des grains devrait avoir du mal à renverser la tendance puisque l’année dernière à ce stade les colzas étaient en meilleur état.
