Les blés ont atteint le stade floraison au nord de la France. A ce stade, le risque sera essentiellement agronomique et climatique. L’hygrométrie reste le premier facteur de contamination. Quand celle-ci dépasse les 80 % pendant 15 à 16 heures par jour, on peut considérer le risque élevé.
Les cartes ci-dessous représentent l’hygrométrie à 15 heures. On peut considérer cette valeur comme la minimale de la journée. Trois couleurs sont représentées. Le vert correspond aux zones où les conditions ont été favorables aux contaminations (hygrométrie mini > 74 %), le jaune et le rose, les zones qui ne sont pas favorables. Quand deux jours consécutifs sont favorables (zone colorée verte), le risque de contamination est très élevé.
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Entre le 29 mai et le 1er juin, le Sud-Est, l’Est et la Bourgogne n’ont jamais vu l’hygromètre dépasser les 74 %. On peut considérer que pour ces dates, il y a très peu de probabilités pour qu’il y ait contamination par la fusariose. Pour les autres régions, le nombre de jours à risque va de 1 à 3 suivant le lieu. Quand une seule journée est en risque celui-ci reste faible, mais pour trois consécutifs, le risque est très élevé. Le traitement doit se faire dans les 48 à 72 heures après la contamination afin de limiter le risque de développement. Le 6 juin, une zone en diagonale allant de Biarritz à Lille était au-dessus de 74 %. Les 9, 10 et 11 juin, les hygrométries devraient être à la limite du seuil de risque, surveillez vos hygromètres !