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« A l'époque cela voulait clairement dire qu'aucune autorisation ne pouvait être donnée dans les conditions actuelles », a insisté M. Borloo. « J'attends que la Commission nous dise où on en est », a-t-il annoncé.
Un reforcement des expertises demandé par la France
Or la Commission est passé outre et a donné son accord pour la mise en culture de l'Amflora, la pomme de terre Ogm du groupe allemand Basf. La France a fait inscrire vendredi une discussion sur les autorisations d'Ogm pour adresser un avertissement à la Commission. Car le projet de proposition préparé par le commissaire à la Santé John Dalli pour tenter de débloquer les autorisations de culture d'Ogm, dont l'Afp a obtenu copie, ne comporte aucune disposition concernant un renforcement des expertises, actuellement confiées à l'Efsa, l'agence pour la sécurité alimentaire.
M. Dalli propose de laisser les gouvernements libres d'interdire les Ogm sur leur territoire en échange de leur accord pour débloquer les autorisations de culture et de commercialisation. Cette renationalisation des autorisations mécontente l'Espagne, principal producteur du maïs Ogm MON 810 de Monsanto dans l'UE, a fait savoir vendredi sa ministre de l'Environnement Elena Espinosa, qui préside la réunion de Luxembourg.
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