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« C’est le cas d’hybrides restaurés comme Anaconda ou Mercure qui fonctionnent assez bien chez nous, indique-t-il. En lignée, une variété comme Alpaga est aussi intéressante pour son potentiel et sa faible sensibilité à l’élongation automnale. Cela étant dit, le panel de variétés adaptées à la région est très large, et il serait trop restrictif de n’en citer que deux ou trois. »
Variétés économes en intrants
« Les variétés qui s’implantent rapidement après la levée présentent en fait deux avantages, explique le responsable du Cetiom, non seulement, elles permettent d’assurer assez tôt un bon potentiel à la culture, mais elles sont aussi moins gourmandes en azote au printemps. » Pour lui, les plantes qui sont bien développées vont capter une grande quantité de matière verte à l’automne et en hiver, et elles nécessiteront ensuite moins d’azote au printemps. Elles vont développer un système racinaire important qui va leur permettre de bien exploiter les réserves du sol.Moins de maladies que dans d’autres régions
« Nous avons peu de soucis de maladies, ajoute Gilles Beugniet. L’oïdium peut nous gêner mais nous ne disposons pas de variétés résistantes. » Ce qui explique que dans l’Hérault, la résistance aux maladies soit un critère moins important que dans d’autres départements, et que lorsque l’on évoque la question de la réduction des intrants, les producteurs pensent avant tout à la réduction de la fertilisation azotée.![]() (Cliquez sur l'image pour accéder au dossier) (© Terre-net Média) |