![]() Un accord qui ouvre des perspectives pour les fruits et légumes, mais aussi pour d'autres filières. (© Terre-net Média) |
A l'issue de négociations avec l'UE, la Russie a accepté d'assouplir ses normes en matière de présence de roduits pytosanitaires pour ces produits et de s'aligner sur les normes européennes et internationales en la matière. Elle a adopté début juin une loi en ce sens, selon la Commission.
Les Russes ont désormais « les mêmes niveaux (de pesticides autorisés) que dans l'UE »,
Les Européens avaient fourni aux autorités russes des arguments scientifiques pour les convaincre de relever leurs seuils, qu'ils considéraient dans certains cas comme excessivement stricts, ce qui constituait un obstacle aux exportations de fruits et légumes vers la Russie. Les échanges de fruits et légumes entre l'UE et la Russie représentent quelque 2,3 milliards d'euros par an, principalement au profit des exportateurs européens. Les légumes, mais aussi des fruits comme les poires, pommes, raisins, citrons ou pêches et abricots sont particulièrement concernés par la mesure.
Sur tous ces produits, les Russes ont désormais « les mêmes niveaux (de pesticides autorisés) que dans l'UE », ce qui réduira le risque de voir des cargaisons de fruits et légumes européens rejetées à la frontière russe, a souligné M. Dalli. Les négociations sur les seuils de produits phytosanitaires et les normes vétérinaires se poursuivent avec la Russie pour d'autres secteurs comme la viande et les produits laitiers. « Nous travaillons très étroitement avec les Russes sur la question », a assuré M. Dalli.