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Conditions sèches : attention à la carence en bore
Toujours selon l’Itb, la première application foliaire de bore a dû être réalisée dès la couverture du sol. « Ne pas oublier la deuxième, surtout avec ce temps sec persistant, à réaliser le matin sur feuillage bien dressé. Si les conditions estivales restent sèches, une troisième application pourrait être envisagée début août. » Quelle que soit la forme du bore, l’institut rappelle que c’est la quantité de bore élément (B) apportée qui détermine la quantité d’engrais à apporter (2,5 kg de produit poudre à 20 % ou 3 l/ha de produit à 150 g/l). « Ne pas négliger ces interventions en sol de craie ou parcelles ayant eu un "marnage" récent. »
Quant aux noctuelles défoliatrices, les observateurs ont repéré les premières chenilles la semaine dernière. L’Itb détermine le seuil d’intervention à 50 % de plantes présentant des perforations, et présence sur la parcelle de chenilles vivantes ou de déjections récentes. « Le climat actuel leur est favorable. En cas de déclenchement, il s’agit de privilégier les traitements du matin. »
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Les montées en graines viennent souvent des betteraves mauvaises herbes sauvages, mais aussi des montées de l’année alors uniquement sur le rang. « Quelle que soit la date de semis, le printemps froid a occasionné de la vernalisation, mais il faut aussi compter sur la dévernalisation qui intervient du 60e jour au 120e jour après le semis. » Pour cela, il faut sept jours, consécutifs ou non, avec des températures supérieures à 25°C. L’Itb conseille de prévoir un premier passage dans les prochains jours afin d’éliminer ces betteraves montées. « Il est possible de laisser les hampes florales au champ tant que la graine n’est pas formée mais il faut prendre soin de la séparer de la racine. »
