Un mois de juin tout en contraste...
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Les températures ont joué au yo-yo au cours des trois premières semaines, alternant le chaud et le frais, notamment durant les internatonaux de tennis de Roland Garros qui ont connu de fortes amplitudes thermiques en deux ou trois jours seulement. L'excédent natonal moyen mensuel ateint 1,4 degrés, avec un surplus plus marqué sur les régions situées au nord de la Loire, plus faible (inférieur à 1 degré) sur les bords de la Méditerranée. Le dernier mois de juin égal ou inférieur à la normale remonte à... 1991, soit 19 mois de juin consécutifs trop chauds ! On compte 5 jours de forte chaleur (30 degrés et plus) à Paris pour une normale de 1 jour. Ce n'est que la huitème fois depuis 1873 que ce chifre est ateint ou dépassé en juin (le record appartent à 1976 avec 11 jours !).
Un ensoleillement important au nord
Comme souvent à cete période de l'année, les précipitatons ont été très irrégulièrement réparties en fonction des orages. Les régions de la moité nord sont souvent, comme les mois précédents, en défcit, permetant une fois encore à la sécheresse de s'installer. La moité sud a connu des précipitatons plus copieuses, avec surtout un épisode exceptionnel dans le Var le mardi 15 : il est tombé jusqu'à 400 mm de précipitations en quelques heures à Draguignan, 285 mm au Luc-en-Provence... des inondations subites et catastrophiques se sont produites, semant la mort et la désolaton.
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Un mois tout en contraste donc entre la sécheresse septentrionale et les pluies varoises excessives. L'ensoleillement a été important au nord de la Loire (10 à 30 % d'excédent), plus conforme aux normales, voire inférieur sur la moité sud. L'anticyclone, toujours implanté sur le nord de l'Europe comme c'est le cas depuis mars, voire depuis l'hiver dernier, maintent une anomalie récurrente également au niveau du nombre d'heures de soleil... En conclusion, juin 2010 a été chaud, sec au nord et pluvieux au sud, ensoleillé au nord et normalement ensoleillé au sud de la Loire.
