Potentiel de rendement et qualité au 1er juillet 2010

  • Indice Epis/m²
Cette carte illustre la part attribuable au climat du printemps dans l'élaboration du nombre d'épis/m² et ne tient pas compte du risque maladie ou de mauvaise alimentation en azote. L'indice de montée des épis est le plus faible des trois dernières années. Ceci est essentiellement dû au stress hydrique au cours de la montaison. L'année dernière, il atteignait 0,84.
  • Indice Grains/m²
Cette carte illustre la part attribuable au climat dans l’élaboration du nombre de grains / m² sans prendre en compte le risque d'une mauvaise fécondation. Celle-ci est à mettre en relation avec la carte de rendement. Le nombre de grains par mètre carré sera proportionnel à la densité d'épis sauf dans certains secteurs où la fécondation a été limitante (gel, méiose, cécidomyie). Cet indice est également le plus faible des 3 dernières années.
  • Indice PMG
Cette carte donne la part attribuable au climat dans l'élaboration du poids de mille grains. L'année dernière, l'indice national était de 0,85. Cette année, il monte à 0,86 à cause des températures supérieures à 25°C du mois de juin. On peut estimer les pertes de rendement cette année entre 2 et 4 q/ha voire plus pour le Nord de la France. La zone ayant le moins souffert des fortes températures est l'extrême ouest près de Brest.
  • Potentiel Rendement
Les rendements devraient être en-dessous des normales sur une grande partie du territoire pour deux raisons : Les biomasses à épiaison (Ndvi) ne présageaient pas un potentiel épis très élevé et les températures maxi au cours du remplissage ont réellement fait des dégâts irréversibles à cette époque.
  • Taux de protéines
Les taux de protéines devraient se situer au-dessus de la normale sur toute la France, à cause des températures élevées qui ont favorisé le transfert des protéines. Le Nord surtout, et le Sud pourraient avoir des taux de protéines très au-dessus des normales.
  • Poids spécifique
Le potentiel de poids spécifique affiche pour le moment des valeurs très satisfaisantes. La pluviométrie et le rayonnement pendant la phase de formation des enveloppes est importante. Il est fort probable que les récoltes soient très au-dessus des PS habituellement enregistrés surtout sur la moitié nord.
  • Risque mycotoxine
Le risque fusariose est très disparate et s'est développé au grés des zones orageuses. En moyenne pour la France, il serait très au-dessus de l'année dernière où l'indice de risque était de 4,1. Il atteint cette année 6.3. La partie Ouest de la France pourrait être la plus concernée par le phénomène.
  • Hagberg
Pour le moment, les valeurs sont très satisfaisantes car dépendantes des températures et de la pluviométrie pendant la formation des grains.
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