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Dans les systèmes plus contraignants
Pour elle, là où l’agriculteur n’a pas de facteurs limitants et où les conditions pédoclimatiques permettent un potentiel élevé, il pourra sélectionner ses variétés sans problème sur le potentiel de rendement et, s’il le souhaite, sur la résistance aux maladies par exemple. En revanche, dans les systèmes plus contraignants, soit à cause de la réglementation, soit sur des sols à potentiel moins élevé, soit pour d’autres raisons, il sera préférable de retenir des variétés qui résistent bien à un stress azoté ou à un stress hydrique, précoces par exemple, qui se comportent bien face aux maladies, qui supportent mieux une baisse de densité… En d’autres termes, ça ne sert à rien de se focaliser sur la résistance au stress hydrique, dans les situations de sols profonds et les régions bien arrosées.Des variétés testées pour leur comportement en situations limitantes
« Dans les essais officiels d’inscription, la résistance aux maladies et à la verse est mesurée de façon précise, mais les autres critères de comportement face aux diminutions d’intrants, ne le sont pas, souligne la responsable d’Arvalis. C’est la raison pour laquelle, le réseau d’essais a été mis en place. Il a permis de déterminer ces dernières années, par exemple, que dans le sud des variétés comme Arezzo ou Nogal tirent bien leur épingle du jeu, dans des systèmes à conduites à coûts réduits. Il en est de même dans le Nord et le Centre, pour des variétés comme Boisseau, Barok, Attllas, Koreli ou Mercato. Altigo donne aussi de bons résultats sauf vis-à-vis de la rouille jaune, Bermudes semble aussi bien se comporter. A l’opposé des variétés comme Garcia dans le sud, ou Dinosor dans le Nord ne résistent pas à un allègement des intrants. » (Cliquez sur l'image pour accéder au dossier) (© ) |
