![]() Coop de France, associé à la Fnsea, souhaitent qu’une disposition soit prise à titre transitoire pour les récoltes de l’été. (© Terre-net Média) |
Les coopératives céréalières sont confrontées en particulier à deux difficultés majeures : le dysfonctionnement logistique généré par les grèves de la Sncf à répétition et le transport par camion de 44 tonnes qui n’est pas encore autorisé.
Les impacts directs des grèves en 2009 se traduisent par l’absence d’affrètement de 56 trains et l’annulation de 70.000 tonnes de grains mais aussi par le remplacement de 196 trains par du transport routier ou par bateau.
Envisager une disposition à titre transitoire pour les récoltes de l’été
Ces surcoûts d’acheminement s’évaluent en dizaine de milliers d’euros sans compter les pertes de contrats des coopératives, incapables de tenir leurs engagements dans les temps ! Les difficultés à répétition (1 grève par mois) ont par ailleurs conduit même certains établissements à renoncer au transport ferroviaire !
Revenant sur l’autorisation de circulation des 44 tonnes, Coop de France, associé à la Fnsea, souhaitent qu’une disposition soit prise à titre transitoire pour les récoltes de l’été.
Enfin, selon Coop de France, un décret en cours de rédaction proposerait un passage à six essieux progressif. Il concernerait dans un premier temps les véhicules neufs (à partir du 1er janvier 2014) puis l’ensemble des camions (à partir du 1er janvier 2019).
Les coopératives ont par ailleurs formulé deux aures attentes: une utilisation croissante du marché à terme et la nécessité, dans le cadre de la Pac, de mettre en œuvre des outils de régulation des marchés par le stockage privé. Coop de France rejoint en cela de nombreuses prises de positions syndicales et politiques.