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Pendant une période 20 ans au cours des années 80 et 90 les échanges mondiaux s’étaient stabilisés entre 90 et 100 Mt. Mais depuis le début des années 2000, ils s’intensifient et croissent sur la base d’un rythme moyen de 1,5 % chaque campagne.
Compte tenu de la conjoncture actuelle, la vive concurrence entre les origines les plus compétitives du marché mondial devrait redoubler de vigueur. L’origine mer Noire devrait rester très présente à l’exportation.
Les trois premiers appels d’offres du Gasc, dans le cadre de la nouvelle campagne, confortent cette approche puisqu’ils ont été pourvus majoritairement en blé russe et pour une petite partie en blés kazakh et français.
La Russie prévoit d’exporter, comme les deux campagnes précédentes, environ 18 Mt de blé au total. Les exportations de l’Ukraine devraient enregistrer une baisse d’un peu moins de 3 Mt à 6,9 Mt tandis que celles du Kazakhstan devraient être du même ordre que l’an dernier.
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