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Attention : manipuler avec précaution !
La période optimale de maturité au champ, entre 18 et 16 % est très courte (perte de 3 à 5 points par jour en fin de maturité). Il est possible de préserver la qualité après récolte en suivant quelques recommandations. A la réception, il convient de nettoyer les grains pour éliminer la terre et les impuretés humides. La manutention des grains doit s’adapter au type de stockage.
Les vis à grains ne conviennent pas au stockage en cellule et le godet est plus adapté au stockage à plat que les appareils de type suceuses. Dans tous les cas, il faut éviter les chutes de plus de quatre mètres.
Abaisser la température jusqu’à stabilisation du grain
Au stockage, le séchage interviendra dans toutes les situations où l’humidité dépasse les 17 %. En case, la ventilation doit être réglée sur un débit de 100 m3/h/m3 de grains, avec un réchauffage de l’air de 5°C maximum. Avec un séchoir, la température de l’air doit être chaude sans dépasser les 90°C. Pour les féveroles, le passage au séchoir permet normalement de tuer les œufs et les larves de bruches tout en limitant le taux de grains splittés. L’objectif final est une teneur en eau de 15 %.
Si le taux d’humidité se situe déjà sous les 17 %, une simple ventilation par paliers successifs suffira. En été, il convient d’abaisser la température autour de 20°C. Les moisissures ne se développeront que peu, voire plus du tout en dessous de 16 % d’humidité et l’activité physiologique des grains est diminuée. A l’automne, quand les nuits deviennent plus fraîches, il convient de poursuivre la baisse vers 12°C. Les grains sont alors stabilisés. Enfin, en hiver pour un stockage jusqu’au printemps, ou en été, le refroidissement se limitera à 5°C.
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