 L'Egypte achète près de 90 % des féveroles françaises exportées. (© Terre-net Média)
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Les exportations françaises de pois (hors semences) ont finalement atteint 195.550 t en 2009/10, en net recul par rapport à 2008/09 (247.300 t) malgré une collecte en hausse de 35 % environ. «
Ce sont les fabricants français d’aliments du bétail qui ont profité de l’augmentation de l’offre », précise l’Unip.
Les expéditions intra-UE, 126.630 t au total, se sont maintenues du côté de nos acheteurs traditionnels (Belgique, Pays-Bas) mais ont reculé en direction des autres pays de l’Union (Italie, Allemagne, Royaume-Uni). Les exportations vers les pays tiers n’ont pas dépassé les 70.000 t, avec un seul chargement de 20.000 t pour l’Inde (alimentation humaine). Par contre, les livraisons à la Norvège (pour la pisciculture) ont de nouveau progressé, à 43.310 t.
Exportations record de féveroles vers l’Égypte en 2009/10 : 245.000 t
Prime protéagineux à 156 €/ha
Dans sa note d’août, le Ssp (Service de la statistique et de la prospective du ministère) a de nouveau corrigé à la hausse les surfaces de protéagineux 2010 à 389;000 ha (contre 356.000 ha précédemment). Les surfaces de pois auraient plus que doublé à 236.000 ha, celles de féverole auraient augmenté de 67% à 147.000 ha alors que le lupin occuperait 6.000 ha. Sur la base de 389.000 ha (chiffre encore provisoire, susceptible d’être révisé), la prime versée aux producteurs de protéagineux en 2010 approcherait 156€/ha (aide nationale : 100,3 €/ha + aide européenne : 55,57 €/ha).
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Les exportations françaises de féveroles se sont nettement intensifiées en mai et juin derniers, avec respectivement 33.365 t et 47.325 t expédiées (dont 67.500 t vers l’Égypte), pour atteindre un niveau jamais atteint de 276.690 t sur la campagne 2009/10. Les expéditions vers l’Égypte pour la consommation humaine, à 244.610 t, ont nettement dépassé le niveau des campagnes antérieures (133 à 198.000 t). «
La concurrence anglaise a été moins forte que prévue, les vendeurs anglais ayant été très sollicités par la demande intérieure et le sud-UE, tandis que l’origine australienne a été modérément présente. En outre, le ramadan a commencé plus tôt cette année, avant l’arrivée de la récolte française 2010 sur le marché. » Quant aux exportations vers l’UE pour l’alimentation animale (en l’occurrence principalement vers l’Italie), elles sont restées modestes, à près de 20 000 t, au même niveau qu’en 2008/09.