Bruno Le Maire a présenté le rapport du « groupe de réflexion sur l’avenir de l’agriculture »

Bruno Le Maire : « L’agriculture est au cœur de la vie, c’est l’avenir de la France, c’est un atout pour la France » (© Terre-net Média)

Bruno Le Maire veut que la France soit aux avants postes de la nouvelle organisation de l’agriculture européenne et mondiale. Mercredi 22 septembre, les propositions des 17 témoins ou acteurs de la société française du « groupe de réflexion sur l’avenir de l’agriculture » mis en place en février dernier par le ministre de l’Agriculture s’inscrivent dans cette ambition. Rassemblées dans leur rapport « Regards sur l’avenir de l’agriculture », elles sont le résultat de plusieurs mois de concertations et de collaborations avec un ensemble de responsables politiques et syndicaux.

Ces propositions sont regroupées en trois thèmes

1 Fonder un nouveau pacte social autour de l’agriculture et de l’alimentation

2 Améliorer la compétitivité de l’agriculture française

3 Vers une nouvelle politique agricole et alimentaire

« L’expertise de chacun des 17 membres dans des domaines variés, mais liés à l’agriculture, a permis d’enrichir le débat agricole et de l’ouvrir à toutes les problématiques contemporaines : notre alimentation, notre conception des marchés et de la régulation, notre environnement, notre capacité à innover, notre relation avec les pays en voie de développement », écrit le ministre de l’Agriculture pour présenter le rapport. « Toutes les propositions du document qui vont dans le sens de la régulation, nous les retiendrons », a ajouté Bruno Le Maire mercredi. Nous reviendrons sur ces propositions dans un prochain article.

A quelques semaines du G20, la présentation du rapport a aussi été l’occasion pour trois des dix-sept membres (Jean-Pierre Jouyet, Christian de Boissieu et Serge Guillon) d'exposer un premier bilan d’étape « Prévenir et gérer l’instabilité des marchés agricoles ».

Pour en savoir plus sur le groupe de réflexion sur l’avenir de l’agriculture cliquer ici Gestion de l’instabilité des marchés agricoles - Instaurer une régulation anticrise et une gouvernance mondiale