|
Assurance conseillée
L'emprunt a été assuré contre les risques de décès ou d’invalidité. Mais l'est-il suffisamment ? Prenons le cas d’un couple d’agriculteurs qui dispose d’un revenu d’environ 30.000 €, avec un endettement avoisinant 220.000 €. Si l’un ou l’autre membre du foyer venait à décéder, le capital restant dû serait pris en charge par l’assurance, en totalité ou partiellement selon les modalités du contrat. D'où un enrichissement venant s’ajouter au résultat du foyer fiscal et sur lequel il faudra supporter l’impôt et les prélèvements sociaux.D'importants enjeux
Or, aucune somme d’argent n’est perçue pour y faire face. Les enjeux peuvent être très importants. En cas de décès, le résultat de l’année serait constitué du revenu courant et du profit exceptionnel dû à l’extinction des emprunts, soit dans notre exemple 250.000 €. Le foyer fiscal est composé de deux parts :Impôt avec le seul revenu courant de 30.000 € : 15.000 €
Impôt avec le revenu total de 250.000 € : 75.000 €
_________
Soit un supplément de : 73.500 €
Des modalités particulières d’imposition sont prévues dans cette situation (système du quotient). Elles permettront dans certains cas de limiter l’impôt, à 53.500 € dans l'exemple.