Orama favorable à une convergence nationale des Dpu, sur dix ans et sans nouveau prélèvement

Orama favorable à une convergence nationale des Dpu, sur dix ans et sans nouveau prélèvement

Philippe Pinta, président d'Orama. (© DR)

La Pac réformée doit, selon les producteurs d’Orama, aider les céréaliers à relever le défi alimentaire de la planète au cours de prochaines années et, aussi, permettre aux agriculteurs européens d’exporter des céréales là où elles font défaut, vers le bassin méditerranéen en particulier. La réforme de la Pac, envisagée par Orama et présentée ce 29 septembre, repose sur deux piliers d’aides rajeunis, sans proposer de changements fondamentaux.

Aussi, même réformés, les Dpu resteraient, selon Orama, « l’instrument socle de l’économie des exploitations ». Ils seraient financés par des budgets européen et agricole, au moins équivalents à ceux actuellement en vigueur.

La convergence des montants des Dpu au niveau national est envisageable sur dix ans, sans nouveaux prélèvements (modulation ou de 'type article 68' du bilan de santé de la Pac), et en prenant en compte la partie des aides qui reste couplée.

A lire sur les projets de réforme de la Pac envisagés par les autres syndicats et organisations professionnelles: Pac « après 2013 » - Toutes les copies ont été rendues (Série)
Le second pilier remplirait des missions afférentes à l’environnement, au changement climatique, le développement de la culture de protéagineux ou encore au maintien de l’activité agricole dans les zones à handicap naturel par exemple.

Les céréaliers prêts à contractualiser avec les éleveurs

Au niveau européen, la convergence des aides du premier pilier serait progressive d'ici 2020 au plus tôt et à parité de pouvoir d’achat équivalent. Sur ce point, Orama partage la logique défendue par la Commission européenne.

Le niveau élevé des prix des céréales n’est pas une raison pour défendre un partage des aides du premier pilier en faveur des éleveurs. En revanche, pour tenir compte de la volatilité des cours des céréales, les producteurs de grandes cultures sont prêts à définir un schéma de contractualisation avec les filières animales.

Les céréaliers n’ont pas non plus repris à leur compte l’idée de la Fnsea de rendre les Dpu flexibles. Cependant, ils proposent que les exploitants gèrent eux-mêmes leur portefeuille de droits sur plusieurs campagnes. Ils réserveraient une partie de leurs droits les bonnes années pour les réintégrer au compte de résultat les mauvaises années. Autrement dit, les producteurs de céréales renonceraient à une partie de leurs soutiens publics les bonnes années, épargneraient le montant des aides non perçues pour se les attribuer lorsque les prix sont faibles; et ce dans la limite du montant pluriannuel de leur portefeuille de Dpu. 

Orama fait d’autres propositions pour améliorer la position des exploitants face aux aléas économiques et sanitaires. Nous y reviendrons ultérieurement.

Partager
Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole