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Une offre élargie en pois de printemps et une disponibilité accrue en type hiver
En pois de printemps, les distributeurs de semences avaient peu à peu restreint leur offre à une ou deux variétés du fait de la forte diminution des surfaces depuis 2004. Depuis deux ans, la gamme variétale s’est élargie. Des progrès significatifs ont été faits sur la tenue de tige et la facilité de récolte.
En 2010, Lumina reste la variété la plus cultivée. Valeur sûre pour sa productivité, Hardy l’est également pour sa tenue de tige. Du côté des nouveautés, le potentiel des surfaces 2011 atteindrait plus de 20.000 ha pour Kayanne, entre 10.000 et 20.000 ha pour chacune de variétés Rocket, Hardy, Onyx et Tonga. Les variétés Panache, Gregor, Audit, ainsi que Crackerjack (grains verts) pourraient couvrir chacune 5.000 à 10.000 ha.
Féverole de printemps : Espresso toujours en tête
Le pois d’hiver continue sa percée. Son cycle décalé par rapport au pois de printemps lui permet d’être moins sensible à Aphanomyces euteiches ou aux cécidomyies et d’éviter les coups de chaleur de fin de cycle. La forte progression des surfaces de multiplication permettrait de couvrir 80.000 ha en 2011 contre 25.000 estimés en 2010. Enduro, à bonne tenue de tige, reste la première variété disponible suivie de deux variétés qui se sont démarquées cette année par leur bonne résistance au froid, Isard et James, cette dernière étant une nouveauté intéressante pour sa résistance à la verse, qui atteint le même niveau de celle d’Enduro.
Pour les féveroles de printemps, l’offre reste dominée par Espresso et sa régularité de rendement. Maya est délaissée par les multiplicateurs au profit de Pyramid. En 2011, Espresso pourrait couvrir 30.000 ha, Pyramid et Maya environ 5.000 chacune et un peu moins pour Mélodie, Isabell, Betty, Divine et Memphis. En féverole d’hiver, les surfaces de multiplication restent modestes, 740 ha en 2010. Réservées à la façade ouest de la France, trois variétés, Irena, Diva et Gladice sont disponibles.
