![]() Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture et Dacian Ciolos, commissaire européen à l'Agriculture. (© Terre-net Média) |
En tête, la réforme de la Pac. « Je me bats pour l’on ait une position commune. Avec l’Allemagne, nous y sommes parvenus et avec l’Italie, il semble que ce soit sur la bonne voie ».
La dernière rencontre du ministre de l’Agriculture avec son collègue polonais, Marek Sawicki, a semble t-il été fructueuse. La Pologne serait prête à renoncer à un alignement des montants des Dpu dans les Vingt-sept, si les pays membres ayant adopté la Pac de 2003 modifient leurs références historiques. « Pour la France, cette condition ne pose pas de problème puisque notre pays a été le premier à faire cette proposition. Et il semble que l'Allemagne soit prête à revenir sur la régionalisation de ses aides », a commenté Bruno Le Maire.
La Hongrie et la Pologne « ont une grande conscience agricole et connaissent les enjeux »
« Une relation forte avec les agriculteurs »« Le président de la république décidera et sa décision sera la bonne ». C’est en ces termes que Bruno Le Maire a répondu à une question des journalistes de la presse agricole à propos du changement de gouvernement, attendu dans quelques semaines. Toutefois, «mon souhait est de poursuivre le travail commencé. J’ai une relation forte avec les agriculteurs et mon travail me passionne ». Un proche du ministre ajoutant que les dossiers en cours (Pac, G20, Omc, Lma) sont trop importants pour envisager un changement de ministre dans l’immédiat. |
C’est aussi en Inde, en Chine ou encore en Russie où le ministre de l’Agriculture affirme défendre le modèle agricole français et la qualité de la recherche de notre pays. Il s’y rend aussi pour préparer le G20 ,qui sera en partie consacré à la régulation des marchés des matières premières agricoles. Le ministre croît fermement au rôle que peut jouer la France pour orienter, sur divers sujets, les négociations internationales et faire ainsi rentrer notre pays dans l’histoire du 21ème siècle.