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Les professionnels estiment que les zones où l’on a observé cet automne, avant la récolte, des populations de larves supérieures à 0,8 larve en moyenne par pied, présentent un risque fort de présence de pyrales en 2011.
Si le nombre de larves est compris entre 0,5 et 0,8 larve par pied, le risque sera moyen. Dans ce cas, le risque sera par ailleurs considéré comme moins pénalisant en maïs fourrage qu’en maïs grain.
Au dessous d’un seuil de 0,5 larve par pied, le risque sera considéré comme faible. Cette première évaluation n’est bien sûr pas suffisante. Elle devra être complétée par une surveillance des parcelles de maïs en 2011, avec le suivi du vol de pyrale et le comptage des pontes sur plante.
Rappels sur les mesures prophylactiques
Le Bulletin de santé du végétal de Picardie rappelle qu'il convient de les mettre en oeuvre, dès la récolte, afin de limiter les populations de pyrales pour la campagne 2011. Un broyage fin des cannes de maïs et le déchaumage des collets (endroit où les larves hivernent) constituent une mesure agronomique indispensable. Ces mesures, mises en oeuvre rapidement après récolte, permettent une réduction des populations larvaires en exposant les pyrales aux conditions climatiques.
Elles ont également un effet favorable pour limiter les attaques de fusarioses. Le labour est aussi une méthode qui permet de détruire les pyrales d’une année sur l’autre. Il est d’autant plus efficace qu’il est profond. En ravanche, si les cannes sont laissées en surface, la conservation des larves est maximale et le risque demeure pour 2011.
