 Le maintien de Bruno Le Maire semble répondre au souhait d’un tiers des agriculteurs, selon un sondage réalisé par Terre-net Média. (© Terre-net Média) |
« Les enjeux des travaux du G20 sur la stabilité des marchés des prix des matières premières agricoles, l’actualité des discussions autour d’une Pac post 2013 régulatrice et ambitieuse, l’application de la Lmap et la mise en oeuvre des plans de modernisation de nos filières agricoles et alimentaires justifient à eux seuls le maintien de Bruno Le Maire à l’hôtel de Villeroy. »
« Il n’y a pas une minute à perdre pour poursuivre l’action en veillant tout particulièrement à l’avenir de nos productions animales et plus globalement au revenu des paysans dont la dégradation reste plus que préoccupante. »
Seuls 13,65 % des agriculteurs sondés ne souhaitaient pas la reconduction de Bruno Le Maire
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Le nouveau gouvernement resserré à la marge profite au ministre de l’Agriculture, qui hérite des portefeuilles de la ruralité et de l’aménagement du territoire.
Le remaniement n’a pas été l’occasion de rattacher le ministère de l’Agriculture à celui de l’Economie ou de la Santé ou encore de le regrouper à celui de l’Ecologie. En fait, ces idées en vogue, il y a quelques années, sont dépassées compte tenu du retour de l’agriculture dans le débat public.
La disparition du ministère de l’Agriculture n’aurait même été ni acceptée ni comprise dans le contexte actuel par 64 % des agriculteurs, qui défendent le maintien d’un ministère de l'Agriculture tel qu’il est. Sur 1.664 votants, seuls 24 % envisagent un rattachement au ministère de l’Economie ou un regroupement avec l’Ecologie.
Réaction de la Coordination ruraleLundi 20 novembre, la Coordination Rurale « prend acte de la reconduction de Bruno Le Maire à la tête du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, et de la Pêche et reçoit positivement l'annonce du regroupement de ce ministère avec celui de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire ». « Compte tenu du maintien de François Fillon à Matignon, il aurait été inconcevable de voir changer le titulaire du ministère d'un secteur aussi important que l'agriculture, confronté à une crise sans précédent, non seulement économique et sociale mais aussi identitaire. » « Les chantiers qui doivent être poursuivis par Bruno Le Maire sont importants puisqu'il s'agit de participer à l'élaboration d'une nouvelle politique agricole européenne, mais aussi d'apporter des solutions immédiates aux problèmes des secteurs les plus en crise, soit la quasi-totalité de l'agriculture française. » |
Réaction de la Confédération paysanneLa CP « veillera à ce que les engagements d’un tel ministère soient ambitieux et suivis d’actes pour permettre, aux paysans, de pouvoir vivre de leur métier grâce à un revenu décent. Ce ne sont pas des promesses, ni l’ouverture de chantiers sans conclusion, ni plus récemment dans le cadre de la crise bovine, un semblant de concertation, qui apporteront des réponses concrètes au quotidien des paysans. » « A la veille des discussions sur l’avenir de la Pac, profitons du regroupement cohérent et nécessaire entre la ruralité et l’aménagement du territoire au sein du ministère de l’Agriculture pour impulser un véritable changement de politiques agricoles. » |
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