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Voici par exemple les quatre premières :
1 La répétition de l’expression « changements climatiques » 22 fois en 14 pages est manifestement le signe de l’utilisation de chimères face à l’incapacité à traiter des sujets réels et sérieux qui, eux, sont passés à la trappe.
2. Le document ne comporte presque aucun chiffre significatif. Il oublie, par exemple, d’évoquer le solde de la balance commerciale agro-alimentaire de l’UE qui a toujours été négatif ; il passe sous silence le fait que l’UE est le premier importateur mondial de produits alimentaires ; il ne mentionne jamais la chute vertigineuse du nombre d’agriculteurs.
3. Les questions monétaires entre la zone euro et les autres états-membres, ainsi que la parité euro/dollar, ne sont pas abordées. Et bien évidemment, leurs conséquences non plus…
4. Le bilan désastreux de l’Omc pour l’agriculture mondiale est totalement omis par la Commission qui, au contraire, se place « dans la perspective de la conclusion éventuelle des négociations du cycle de Doha ». Or, depuis 1993, date à laquelle l’Omc a remplacé le Gatt, les prix des produits agricoles ont irrémédiablement baissé et leur instabilité est désormais la règle. De plus, la production des pays en voie de développement s’est réduite ; l’exode des populations rurales vers les bidonvilles s’est accéléré et la faim concerne aujourd’hui un milliard de personnes dans le monde !
Les dix « aberrations » de l’Opg s’inscrivent dans la droite ligne des idées défendues par la section spécialisée de la CR depuis sa création. « L’Opg propose une Pac basée sur le rééquilibrage de nos productions de grains en fonction des besoins du marché européen, avec des prix agricoles justes et équitables. Une Pac qui coûterait beaucoup moins cher au budget européen. »
Pour lire les 10 aberrations de la Communication du commissaire Dacian Ciolos, selon l’Opg , cliquer ici |