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Philippe Rouault, le délégué interministériel aux Industries agroalimentaires et à l’agro-industrie, a remis la semaine dernière un rapport complet sur le sujet, aux ministres de l’Agriculture et de l’Economie. D’une manière générale, les industries agroalimentaires doivent se regrouper pour accroître leur taille.
Une stratégie offensive pour l'agroalimentaire français
La stratégie classique d’économie d’échelle s’avère cruciale dans un secteur, où le prix reste l’élément déterminant. Mais au-delà, c’est au secteur agricole de se mobiliser. Les leviers sont nombreux : augmentation de la taille des entreprises, meilleure analyse des opportunités de marché… mais aussi harmonisation des pratiques fiscales et réglementaires avec les pays voisins.
Le rapport fustige en effet les trop nombreuses distorsions souvent évoquées (coût de la main-d’œuvre, Tva…). Il appelle aussi les pouvoirs publics à ne pas créer de distorsions lors de la transposition des textes européens : des mesures optionnelles pour Bruxelles sont parfois imposées en France. Pour Philippe Rouault, cette analyse comparée doit être prolongée par l’élaboration d’une stratégie nationale offensive pour l’agroalimentaire français.
