![]() Jean-Bernard et Mel Simennot de la Marne. (© Terre-net Média) |
« Ils vont tous acheter des produits frais vendus à leurs justes prix, c'est-à-dire à des prix qui permettent aux agriculteurs de bien vivre », explique François Lucas, président de la CR.
« Or la succession des marges des intermédiaires conduit actuellement les agriculteurs à devoir se contenter de prix bien faibles », ajoute-t-il se reposant sur l’exemple de la baguette pour justifier ses propos. « En effet, seuls quelques centimes supplémentaires suffiraient pour que le prix du blé acheté aux céréaliers leur permette de rémunérer décemment leur travail ». Et ce, sans être dépendants des aides !
Les agriculteurs préfèrent répondre aux signaux du marché de proximité
« Cette vente en direct est aussi la démonstration d’une économie de proximité qui fonctionne. Les agriculteurs préfèrent répondre aux signaux du marché de proximité plutôt qu’à ceux des marchés internationaux, dont ils sont rarement gagnants », ajoute t-il. Parmi la quarantaine de producteurs, Jean-Bernard et Mel Simennot de la Marne avec des lentillons ou encore Michel Richart de Haute Saône, producteur de porcs et de bovins lait et viande, qui avait sur son étalage une vaste gamme de produits charcutiers.
François Lucas, président de la CR. |
En fait, le 17ème congrès de la CR sera électif. Seront en effet renouvelés le comité directeur et le conseil d'administration. Entre les élections chambres prévues pour 2013 et la réforme de la Pac prévue pour 2014, l'agenda du nouveau président de la Coordination rurale est d'ores et déjà bien rempli !
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