|
La rémunération des producteurs sous contrat dépend de la performance de l’éthanolier, qui leur verse un acompte puis un complément de prix en fin de campagne.
En 2009, les contrats éthanol pour le blé avaient un réel intérêt. Cette année, avec la volatilité des cours et la flambée estivale du prix de cette céréale, ce n'est plus le cas. »
Le marché mondial de l’éthanol est plus porteur aujourd’hui
« Et alors que les premiers contrats arrivent à leur terme, certains organismes stockeurs remettent en cause le modèle économique de la filière blé éthanol et vont souhaiter se désengager. Cependant, le marché mondial de l’éthanol est plus porteur aujourd’hui. Les cours ont bien remonté depuis juillet par sympathie avec ceux du maïs, puisqu’un tiers du maïs produit aux États-Unis se valorise en éthanol.
Ils restent pourtant en fort décalage avec ceux du blé. Sur les cinq années précédentes, vu la volatilité, le contrat éthanol pour le blé s’avère moins intéressant que la vente de blé courant. Dans ce contexte, l’outil industriel de fabrication d’éthanol pourrait vivre une période plus difficile, mais pas jusqu’à le remettre en question. Les éthanoliers vont peut-être être amenés à revoir leur politique de rémunération du blé. À l’avenir, ce sont les marchés du pétrole et de l’éthanol qui soutiendront la rentabilité de la filière et donc l’intérêt des contrats. »