![]() Les estimations de production de l'hémisphère Sud risque d'être revues à la baisse. (© Terre-net Média) |
« L'environnement général des marchés des matières premières agricoles reste caractérisé par une offre limitée, la possibilité de voir la production réduite par les aléas climatiques, les interventions gouvernementales sous la forme d'une limitation ou d'une interdiction des exportations, et une augmentation de la demande chinoise », ont-ils ajouté. Le phénomène La Nina se manifeste depuis quelques mois par un temps très sec en Amérique du sud, notamment en Argentine et au Brésil, et dans les plaines du sud des Etats-Unis. En Australie à l'inverse, l'épisode climatique s'est traduit par d'importantes inondations fin novembre et début décembre, qui ont retardé la moisson de blé et dégradé la qualité des cultures. Si le temps est devenu plus sec, « on se dirige vers un été plus humide que d'habitude en raison de La Nina », ont relevé les analystes de Commerzbank.
Un été plus humide que d'habitude
En Russie, « le président du syndicat céréalier a prévenu qu'il y avait une chance que le pays prolonge son interdiction des exportations de céréales, prévue pour s'arrêter le premier juillet prochain », a relevé de son côté la maison de courtage Allendale. Cette mesure avait été prise à la suite de la sécheresse qui a dévasté les cultures l'été dernier.
Sur le Chicago Board of Trade, le boisseau (environ 25 kg) de blé pour livraison en mars a gagné 12,75 cents à 7,6950 dollars. Le contrat de soja pour livraison en janvier a pris 16,50 cents à 13,1525 dollars. Le contrat de maïs à échéance en mars a engrangé 3 cents à 5,9950 dollars.