Une qualité non limitante

Une qualité non limitante


Aucune mycotoxine de champ n’a été détectée cette année,
comme c’était déjà le cas en 2008 et en 2009. Les bonnes
conditions de récolte, liées à l’amélioration de la tenue de tige des
pois, et les conditions de l’année ne favoriseront pas non plus
les mycotoxines au stockage. (© Terre-net Média)

Les résultats de l’enquête qualité de la récolte de pois, menée par Arvalis-Institut du végétal et l’Unip auprès d’organismes stockeurs, montrent « des teneurs en protéines et une humidité proches des valeurs standard en moyenne, de faibles taux de grains splittés, tachés ou attaqués par les insectes, très peu d’impuretés et peu de grains germés ».

La production française 2010 de pois en forte hausse atteindrait 1,06 million de tonnes (source Ssp au 1er décembre) au niveau de 2005/2006. Cette année, comme depuis cinq ans, la qualité des pois est stable et en fait une matière première disponible tant sur les marchés de l’alimentation animale que sur celui de l’alimentation humaine.

Teneur en protéines proche des valeurs nutritionnelles de référence

La teneur moyenne en protéines en 2010 atteint 23,2 % de matière sèche (MS), teneur proche de celles observées les années précédentes et de celle des tables de l’Inra-Afz, qui fait référence auprès des fabricants d’aliments du bétail (23,9 % de la MS). L’alimentation animale devrait absorber 600.000 tonnes de pois en France et 200.000 tonnes en Europe, principalement au Benelux et en Espagne. Malgré une qualité globalement satisfaisante, les utilisateurs devront veiller à la variabilité entre lots pour certaines origines, notamment pour les pois issus des régions pénalisées par l’extrême sécheresse du printemps dernier (Ouest, Poitou-Charentes, Auvergne, Rhône-Alpes et Champagne-Ardenne).

Qualité visuelle satisfaisante

Des pois jaunes dominants, une couleur homogène, peu de dégâts d’insectes, moins de 1 % de grains splittés : telles sont les caractéristiques des pois 2010, selon les résultats de l’enquête qualité Arvalis-Unip. 2010 s’est caractérisée par une pression maladies et insectes faible. Les producteurs ont ainsi fourni une récolte avec une bonne qualité visuelle (90 % des lots présentent moins de 1 % de grains tachés et 80 % des lots moins de 1 % de grains attaqués par des insectes). 40 % des lots sont totalement indemnes de dégâts d’insectes. Le marché de l’alimentation humaine, plus strict quant aux exigences de qualité visuelle, devrait concerner environ 100.000 t pour l’export vers les pays tiers et 100.000 t pour l’utilisation française.

 

Dynamisme des exportations de pois

Les exportations de pois (hors semences) se sont chiffrées à 20.330 t en octobre dernier, dont 9.515 t vers la Belgique et 3.995 t vers la Norvège. Au tiers de la campagne, elles ont doublé par rapport à l’an dernier, même période, avec des expéditions relativement soutenues vers la Belgique (près de 10.000 t en moyenne sur août, septembre et octobre). Le débouché pays tiers se limite désormais, pour l’essentiel, à la Norvège.

Après un mois de septembre très actif, les exportations de féverole ont ralenti en octobre à 21.005 t, dont 14 120 t destinées à l’Égypte et, ce qui est inhabituel, 2.600 t pour le Maroc. Après quatre mois de commercialisation, elles atteignent le même niveau que sur la campagne passée, soit 110.000 t au total.


Exportations françaises de pois au tiers de la campagne 2010. (© Unip)

 


Exportations françaises de féveroles. (© Unip)

 


Surfaces et productions européennes de féveroles. (© Unip)

 

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