Renforcement des positions françaises en blé dur

Sud Céréales a décidé d'entrer au capital de Semences de France pour commercialiser les semences de céréales dans le Sud de la France en circuit long. Les deux entités unissent leurs forces pour commercialiser les semences. Les ventes sont confiées à l’équipe Hsp, fusion de Semences de Provence et d’Héliosem. Arterris et Sud Céréales forment une union semences en créant à parité Artesud pour coordonner et harmoniser leurs productions de semence. La production représente 320.000 quintaux sur 8.400 ha. « À partir de 2011, les blés durs de Sud Céréales et d’Arterris seront commercialisés en commun. »

Céréales à paille

En 2009/2010, Durance Hybrides, filiale de Sud céréales et de GPS, a réalisé d’importants travaux pour améliorer encore les performances de son usine (© Sud Céréales)

Simultanément, le Gie Medisem est créé pour développer les semences de céréales à paille dans le sud. Ce Gie rassemble les compétences et les réseaux d’expérimentation d’Artesud, Semences du Sud, Top Semences, Gps, Cerealis, Limagrain Europe et Semences de France. L’ensemble ainsi constitué représente actuellement pour le sud :

• 350.000 q de semences de blé dur soit plus de 85 % de la zone concernée ;
• 95.000 q de blé tendre ;
• 35.000 q d’orge ;
• 30.000 q d'autres céréales et pois ;

Soit un total de 500.000 q de semences sur la moyenne des trois dernières années. « Nous pensons que le fait de représenter 350.000 quintaux de semences de blé dur est un marché conséquent qui nous donne l’occasion d’aller discuter en direct avec les obtenteurs deux ans avant l’inscription pour que les variétés soient également validées par le laboratoire Panzani. Nous produisons pour un marché et ce marché doit valider les variétés que nous travaillons avant qu’elles soient inscrites », résume Thierry Blanchard, président du Groupe Sud Céréales.

En 2009/2010 enfin, Durance Hybrides, filiale de Sud céréales et de Gps, a réalisé d’importants travaux pour améliorer encore les performances de son usine. Une chaîne de triage et une chaîne d’égrenage ont été rajoutées et les installations de triage existantes ont été aménagées en conséquence pour un coût de 2 M€. Cet investissement permet de doubler les capacités de triage et d’égrenage de l’usine.