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« Les marchés agricoles ont toujours été volatils », rappelle Angel Gurria. « Mais si les gouvernements agissent de concert, cela peut atténuer les variations extrêmes des prix et donc mieux protéger les consommateurs et producteurs vulnérables ». Selon lui, « les marchés des matières premières doivent mieux fonctionner, et de manière plus transparente ».
Une des priorités de sa présidence du G20
Le patron de l'organisation réunissant les pays les plus riches de la planète salue l'initiative de la France, qui a fait de la lutte contre la volatilité des prix des matières premières et de la sécurité alimentaire une des priorités de sa présidence du G20. L'Ocde, dont le siège est à Paris, plaide aussi pour une meilleure information sur la production, la consommation et les stocks de matières premières agricoles, et sur les perspectives à moyen terme. De la même manière, elle estime qu'il faut une plus grande aide internationale pour doper la productivité agricole à travers le monde.
Enfin, l'organisation souligne que ses travaux « démontrent que la production subventionnée de biocarburants à base de maïs, canne à sucre ou huiles végétales peut contribuer à faire monter les prix alimentaires, avec un impact limité sur la réduction des gaz à effet de serre ».