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D’après l’Unifa, « ce décret autorise les engrais d’origine végétale ou animale, et pas les engrais minéraux, alors que ceux-ci sont des intrants essentiels à l’agriculture française écologiquement intensive. Sur le plan logistique, les transports de céréales et d’engrais sont déjà bien coordonnés et vont être désorganisés par ces mesures. Ainsi, avec les mêmes véhicules et sur les mêmes axes routiers, les transports aller de céréales se feront par 44 tonnes, et les transports retour d’engrais se feront par 40 tonnes ! ».
D’autre part, «les ports bénéficient d’une dérogation permanente de transport pour les marchandises déchargées des bateaux pour les transporter par 44 tonnes; ainsi cette réglementation favorise les entreprises étrangères produisant dans des conditions beaucoup moins bonnes, notamment en termes d’impact sur l’environnement, sans compter les émissions de CO2 liées au transport de ces marchandises. »
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