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Les essais conduits par Arvalis montrent qu’avec une infestation de 200 vulpins/m2, entre un désherbage réalisé le 8 mars et un désherbage réalisé 27 mars, l’écart de rendement est en moyenne de près de 10 q/ha en faveur du désherbage le plus précoce. Ludovic Bonin constate également qu’avec les sulfonylurées, les applications précoces ont toujours de meilleurs résultats que les applications plus tardives même lorsque les traitements les plus tardifs sont réalisés dans des conditions d’application (hygrométrie et température) idéales. Un essai conduit dans le Cher donne avec Archipel à 0,25 l/ha + huile, une efficacité de 100 % lorsque le traitement est effectué le 30 janvier, de 95 % s’il est appliqué le 19 février, mais seulement de 62 – 63 % lorsque les traitements sont réalisés, pourtant dans des conditions optimales d’application, le 20 mars ou le 30 mars. Conclusion, il est plus important de traiter tôt que d’attendre indéfiniment des conditions idéales d’application.
