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« Présence simultanée d'une à quatre molécules »
Une campagne nationale de mesures de 45 substances pharmaceutiques d'origine humaine et vétérinaire a été lancée en septembre 2009 par le ministère de la Santé. Les prélèvements, qui ont couvert près d'un quart de la population en métropole et dans les Dom, ont été effectués sur des ressources utilisées pour la production d'eau destinée à la consommation humaine (eaux brutes) et sur des eaux traitées. « Pour environ 75 % des échantillons d'eau traitée », d'origine souterraine ou superficielle, aucune des 45 molécules recherchées n'a été quantifiée, hors caféine, a indiqué l'Anses. « Parmi les 25 % d'échantillons positifs, les analyses révèlent généralement la présence simultanée d'une à quatre molécules », a-t-elle ajouté.
Parmi les 45 molécules recherchées, 26 n'ont jamais été retrouvées. 19 ont été détectées au moins une fois, parmi lesquelles 5 étaient présentes à des concentrations trop faibles pour pouvoir être quantifiées. « Les concentrations trouvées dans les eaux traitées sont 1.000 à 1 million de fois inférieures » aux doses utilisées dans le cadre d'un traitement, a souligné l'Anses.
La publication d'un plan interministériel d'actions sur les résidus de médicaments dans les eaux est prévue pour le 1er trimestre 2011.