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Ci-dessous le graphique représentant les cumuls de températures et de pluie depuis le 15 octobre. Cette année est l’une des années avec 2008-09 les plus froides depuis 1990. En ce qui concerne la pluie, 2011 se situe dans la moyenne.
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Conséquence physiologique
Cette météo plus froide que la normale sur une grande partie du territoire va avoir des conséquences sur le niveau de biomasse sortie hiver. Les cartes ci-dessous représentent l’indice de tallage lié au cumul de températures entre le stade levée et le 1er mars. Pour cette année, les valeurs se retrouvent très en dessous des normales. Le tallage herbacé devrait donc être encore plus faible que celui de l’année dernière, surtout sur la moitié nord de la France.
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Conséquence cryptogamique
Le piétin
La modélisation pour l’Eure-et-Loir semble prévoir un risque très faible pour l’année, avec une courbe 2011 au niveau de celle de 1996, année exceptionnellement basse.
 Modélisation semis du 20 octobre en Eure et Loir. Cliquez sur l'image pour l'agrandir. (© LL) |
Les rouilles
Les conséquences du froid pour le piétin sont pratiquement les même pour les rouilles. L’indice climatique modélisé pour cette maladie est très faible comme l’année dernière, où les pustules sont sorties assez tardivement. Si l’on prend comme référence historiquement faible l’année 1996 (courbe verte) cette année pourrait être tout aussi tardive. On peut être quasiment sûrs de ne pas voir de pustules avant le stade floraison sur une grande partie du département 28 cette année. En orange, la courbe de l’année 2007, année très précoce. Pour le reste de la France, on s’oriente en général à des sorties assez tardives d’épidémie.
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Septoriose
La météo n’a pas été favorable aux contaminations sauf quelques jours durant le mois de janvier et février. L’inoculum de départ devrait donc être extrêmement faible. Le départ de l’épidémie devrait donc être retardé d’autant.
Le mois de mars est attendu avec une pluviométrie plus faible que la normale et des températures dans la moyenne. Cette météo ne devrait pas faire trop progresser l’inoculum quel que soit la maladie.
