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Les prix doivent augmenter
Le maïs en particulier accusait des réserves très limitées, sur fond de fortes ventes à l'exportation, forte demande pour la production d'éthanol et forte utilisation pour l'alimentation animale, a expliqué Frank Cholly, de Lind-Waldock. « Il n'y a pas encore de rationnement de la demande, donc les prix doivent augmenter » pour que cela arrive, a expliqué l'analyste.
Le marché du blé était lui marqué par les conditions difficiles dans lesquelles le blé d'hiver doit se développer aux Etats-Unis, en Russie et en Chine, où les cultures sont dormantes mais le temps est trop sec. Pour le soja, c'est à l'inverse la pluie qui empêchait la progression des moissons au Brésil, a souligné M. Cholly. « Le soja doit se battre pour des hectares (principalement contre le maïs et le coton, ndlr), mais les prix ne sont pas assez élevés pour gagner de la surface supplémentaire », a précisé l'analyste.
Le boisseau (environ 25 kg) de maïs a gagné 15,25 cents à 7,3675 dollars en clôture sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de soja pour livraison en mai a pris 17,75 cents à 14,12 dollars.
Le contrat de blé pour livraison en mai a engrangé 12,25 cents à 8,2350 dollars
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