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Préserver le pouvoir d'achat des consommateurs
A contrario, le prix de certains produits resteront stables: plats cuisinés, certaines eaux minérales, riz, glaces, a-t-il fait valoir. « Un certain nombre de prix augmenteront un peu plus en raison de la hausse des matières premières », a expliqué M. Creyssel. « C'est le cas de la farine, des pâtes alimentaires, de l'huile et du beurre, des produits qui incorporent une part importante de matière première ». « Les négociations ont permis de limiter la hausse des prix » et de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs, a-t-il estimé.
L'estimation de hausse de 2% est une moyenne pour l'ensemble des produits, alimentaires ou non, dont les tarifs annuels ont été négociés entre les distributeurs et leurs fournisseurs pour une entrée en vigueur début mars. La Fcd dit ne pas avoir fait le calcul pour distinguer la hausse moyenne des produits alimentaires et non alimentaires. Une porte-parole a simplement concédé que l'augmentation des prix alimentaires serait « certainement un peu supérieure » à cette moyenne de 2 %.
Une hausse des prix alimentaires de 3 à 3,5 % en moyenne
De son côté, Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom, avait annoncé début mars une hausse des prix alimentaires de 3 à 3,5 % en moyenne. Les marques de distributeurs et les produits alimentaires frais, notamment la viande et les légumes, n'étaient pas concernés par ces négociations, a souligné M. Creyssel. La hausse des prix devrait se concrétiser « progressivement, au fur et à mesure de la mise en place dans les magasins, des politiques de chaque enseigne », a-t-il indiqué.
Les négociations commerciales, traditionnellement tendues, l'ont été particulièrement cette année sur fond de flambée des cours des matières premières alimentaires, que les fournisseurs demandaient à répercuter, tandis que les distributeurs se posaient en gardiens de l'inflation pour le consommateur.
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