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Réduire à la fois les consommations d'eau et de carburant
Il a adopté pour ses parcelles des assolements complexes qui associent protéagineux, blé, colza et maïs en cultures principales et du sarrazin, des féveroles ou du tournesol en interculture.
Jacky Berland parvient à réduire à la fois les consommations d’eau destinée à l’irrigation et de carburant. Ses travaux dans les champs sont réduits à du broyage, au semis et aux traitements (herbicides insecticides). Ses intercultures sont détruites par traitements chimiques pour éviter le travail du sol.
150 euros par ha
Les débris des cultures sont décomposés en humus et éléments fertilisants disponibles pour les plantes par les vers et l’activité biologique du sol. Les apports d’engrais azotés chimiques sont limités car l’essentiel est d’origine organique (cultures de protéagineux, lisiers). Pour une rotation de trois ans de blé-maïs-protégineux avec des intercultures appropriées, l’apport est réduit à 90 unités en complément du lisier (2 épandages).
Avec un taux de matière organique de plus de 5 % au minimum, ses cultures ont de moins en moins besoin d’être irriguées car le mulch préserve l’humidité dans le sol.
Au total, Jacky réduit son poste de mécanisation à 150 euros par ha (amortissement du matériel, semis, traitements, fuel). Le blé lui revient à 300 euros de l’hectare, toutes charges confondues.